Aspe 2/2 


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32 - LABIGOUER (2175 M), COL DE LA NABE (1913 M)

Vol montagne d'initiation (suivant conditions météo).

 Accès : se rendre au village de Lhers (route de Lescun depuis la nationale) ; dépasser le village et s'engager sur la route vers le sud à fond de vallon. Laisser impérativement les voitures sur le parking matérialisant la frontière du Parc National. De là, continuer à pied jusqu'aux cabanes et au col de Souperet d'où l'on gagne facilement le sommet (2 h 30). A ski, l'itinéraire recommandé (très sûr) passe par le col de Barrancq dominant Lhers ; pour y accéder, suivre une route forestière fermée l'été, démarrant immédiatement à la sortie du village de Lhers.  sortie de la foret Du col, on gagne sans problème le sommet du Labigouer (3 h). Deux vols à partir du Labigouer sont possibles : côté Lhers ou côté Etsaut.

  • côté Lhers (à l'ouest).

  • Décollage: pratiquement toute la crête du col de Barrancq au Labigouer est praticable, avec des endroits plus ou moins raides.
    Aérologie: très dangereuse par vent du sud, même faible, jusqu'en fond de vallée. La crête allant du Pène d'Udapet au col de la Nabe offre de belles possibilités de soaring par vent du nord. En été, des thermiques généreux passent au col de la Nabe mais on est alors sous le vent de la brise de la valée principale.
    Atterrissageà proximité du parking, sans problème ou mieux, au fond de Lhers, à proximité du gîte. (les randonneurshabitent des gîtes magnifiques).
    Dénivelée1000 m à 1100 m
  • Côté Etsaut (est)  d�ollage sud

  • recommandé plutôt l'hiver et à condition d'être sûr des conditions régnant en fond de vallée (très encaissée).
    Décollage: suivant la brise, on pourra choisir son secteur en tenant compte des conditions. Le survol du vallon de Belonce n'offre aucun atterrissage de secours. Il est donc recommandé de décoller le plus au nord possible afin de raccourcir le chemin à parcourir pour arriver à Etsaut. La crête qui va du pène d'Udapet au col de Barrancq, versant sud, semble être le meilleur point de départ.
    Le vol, l'aérologie : très dangereux par vent du sud, ce vol est recommandé en hiver lorsque tout est calme en fond de vallée. Une brise de vallée, même modérée, peut transformer le posé à Etsaut en cauchemar (venturi, relief haché, vallée très encaissée, ligne haute tension rive droite très difficile à repérer). Par contre, le tour du Pène d'Udapet en conditions calmes vous laissera un de vos plus beaux souvenirs de parapentiste. Même lorsque tout est calme, un vaste couloir rocheux dans la face est du Pène d'Udapet canalise les rares ascendances.
    Atterrissage: à Etsaut, non loin de la ligne électrique des champs pentus vous permettent le posé. Borce offre également de belles aires d'atterrissage. Aucun accord avec les communes n'existe, soyez donc délicats et diplomates : prévoyez votre atterrissage en demandant l'autorisation.
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    33 - OURTASSE (1446 M)

    Accès: en partant de Lescun, prendre vers le nord-ouest la route du refuge de Labérouat. La suivre jusqu'à 500 m avant le refuge. Garer la voiture sur le bas côté et repérer un vague sentier qui part à flanc vers la droite. Le suivre jusqu'au sommet d'un mamelon boisé caractéristique ; redescendre environ 50 m en suivant la crête (20 mn). Le décollage se situe un peu plus loin sur cette même crête, dominant le village de Lescun. Il est également possible de monter directement depuis Lescun à pied ; l'itinéraire est alors à choisir au mieux (l'arète du kiosque, à droite est la plus indiquée).
    Décollage: assez raide, mais sur une aimable pente gazonnée, face à Lescun. Difficulté III, orientation sud. Succinctement matérialisé :le vent siffle dans des manches insolites.
    Aérologie: le plus favorable est une brise de pente ; un thermique peut déclencher sur le village. Quelques vols de durée ont été réalisés sur ce site par léger vent du sud, mais ont toujours apporté leur lot de mauvaises surprises (laminaire pour commencer, puis soudainement et inexplicablement, très haché et turbulent. On ne le dira jamais assez, le vent du sud dans les Pyrénées est imprévisible, pouvant passer de 10 km/h à 50 km/h et plus en moins d'une minute. Tous les pilotes du coin le savent, mais un jour, une alpine a voulu décoller par Sud fort : instantanément,le vent l'a véhiculée à travers le plateau sommital). Le vol recommandé ici consiste à se laisser bercer en large spirale sur le village et à contempler le cirque. Une autre option consiste à se diriger vers le fond de la vallée d'Aspe, en direction de l'usine Alcan-Toyo, en passant la crête dite "du kiosque" qui se trouve à votre gauche. Le vol se déroule alors dans un cadre sinistre, cul-de-basse-fosse encombré de fils électriques, à l'aérologie très tourmentée en cas de régime de brise établie. Un seul avantage : le vol est plus long (800 m).
    Atterrissage: dans le premier cas, un repérage préalable est nécessaire ; le posé se fera dans un des champs autour du village, avec l'autorisation expresse de son propriétaire (sous le village, près d'une maison en bois dite "le chalet" par exemple).
    Dans le deuxième cas, un champ caractéristique, tout en longueur, à proximité de l'usine, encadré de fils électriques permet un posé en sécurité (repérage et autorisation préalables indispensables).
    Dénivelée300 m à 800 m suivant l'endroit où l'on pose.
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    34 - CAILLOUX DE LAGNE (1900 M)

    Accès: depuis Lescun, se rendre au plateau Sanchèse par une bonne piste. En une heure de marche le long des cascades au fond du plateau, on parvient aux cayolars d'Anaye (voir Billare) puis aux Cailloux de Lagne qui les dominent à l'ouest. Embarras du choix : il y a des belles pentes partout.
    Décollageen II avec une très belle vue sur le Billare en face.
    Le vol, l'aérologie : on est tout de suite dans l'alignement de la forêt et des cascades d'Anaye, il ne ferait pas bon improviser un atterrissage d'urgence dans ce coin-là ! Il est beaucoup plus agréable de contourner le Pic de la Brèque et ses belles falaises quasiment vierges (avis aux ouvreurs).
    Atterrissage: vierges donc surchauffées, ces falaises vous accordent quelques aller-retours avant de vous ouvrir l'immensité du plateau Sanchèse pour le posé. Une fente dans le rocher laisse s'écouler une cascade d'eau fraîche qui promet mille ivresses. La chute y est fameuse.
    Dénivelée800 m, finesse 2,2.
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    35 - TABLE DES TROIS ROIS (2420 M)

    A Lescun vit François Carrafancq, le meilleur aquarelliste et parapentiste du cirque d'Ansabère, grand découvreur de vols fabuleux. Son expérience des hauts lieux aspois m'a permis la rédaction de la fiche suivante, décrivant le plus beau vol du cirque sinon le plus beau : la Table des Trois Rois.

     Accès:

  • par la vallée d'Anaye au départ du plateau Sanchèse.
  • par la vallée d'Anaye au départ du plateau Sanchèse.
  • par la vallée d'Anaye au départ du plateau Sanchèse.
  • par la vallée d'Ansabère et le vallon d'Escouest.
  • par le lac de Lhurs (accès restant enneigé tard au cours du printemps). Pour tous ces itinéraires égaux en beauté et en durée (2 h 30), voir le guide Ollivier.

  • Décollageen IV depuis une étrave près de la pointe sommitale, décollage vers l'est. Autre possibilité : plus près du sommet, vers le N-E, ou alors S-E mais plus dangereux. Engagement total.
    Aérologieidéale : brise de vallée ou N ou encore N-E modérée. Beau vol dégagé, ne pas aller vers le lac de Lhurs mais tourner aussitôt le Dec par la droite.
    Atterrissages:
  • plateau d'Ansabère (1200 m) au plus près, finesse 2,5, ou
  • plateau de l'Amary (1171 m) granges d'Ansabère, au bout du plateau (1000 m) de Lescun, à la fin de la route goudronnée, finesse 3,5, dénivelée 1500 m.

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    36 - PIC D'ANIE (2504 M)

    Accès: depuis le refuge de Labérouat, le GR 10 remonte le bois de Braca d'Azun. En longeant le socle du Soum Couy (2315 m), on parvient au col des Anie (2084 m) et de là au pic d'Anie (2504 m), en trois bonnes heures.
    Décollageen III+ depuis le sommet lui même. On appréciera un petit vent d'ouest, de nord ou l'idéal : est. Eviter le vent du sud comme pour tous les vols dans la région. S'il y a trop ou trop peu de vent pour gonfler en statique, descendre sur la crête sud jusqu'à une zone qui pardonne l'erreur, malgré son caractère mixte (neige et rochers) très désagréable.
    Aérologieassez complexe, souvent "athlétique". Thermiques puissants l'été.
    Atterrissageset cross : plusieurs possibilités : Le pionnier du site, Patrice Chevalier, avait atteint Sanchèse avec une vénérable Tornado. Le vol du pic d'Anie est un vol magnifique, le mariage parfait du plaisir de la randonnée "rince l'il" et de l'ivresse du vol de montagne. La preuve, il devient presque un classique.
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    37 - DEC DE LHURS (1980 M)

    Le vol par lui-même est sans grand intérêt ; la ballade par contre est magnifique et très variée.

     Accès: depuis Lescun, gagner le parking au niveau de la Borde de Langlatte (sud-ouest). Ne pas ratez le sentier qui monte vers le Dec de Lhurs, la forêt est inextricable. Après le lac de Lhurs, longer la face nord-ouest du Dec de Lhurs jusqu'au col qui suit (sans nom,mais il cherche à se faire coter, l'affreux !) .
    Décollage: depuis le col, vers le sud et les aiguilles d'Ansabère.
    Le vol, l'aérologie : rien de particulier ; le vent du sud est particulièrement malsain dans ce secteur. Vol praticable par vent d'ouest.
    Atterrissageau pont Lamary.
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    38 - PETIT BILLARE (2230 M)

    C'est là que l'un des protos précédant l'Aneto de Gypaaile a fait son premier grand vol. Frustré par une série de grosses peurs sur des vols réputés tranquilles, je décidai d'exorciser mes démons en m'offrant un truc gonflé. Coup de téléphone à François Carrafancq (encore lui, il est incontournable lorsqu'on vole dans le cirque de Lescun). D'accord pour le Petit Billare, il me servira de guide pour la montée au sommet que je ne connais pas.
    Un entraînement de parapentiste (saucisson, tinto et pack de Kro) me fait pester, suer et souffler pendant toute la montée, sous les encouragements de mon guide sifflotant et léger. Après quelques pas d'escalade facile et aérienne, nous prenons pied sur le magnifique plateau sommital (herbe tendre et petites fleurs). La vue du décollage, à l'autre bout du plateau me donne la nausée : un plateau horizontal, suivi sans transition d'une falaise verticale sur 800 m, ne laisse aucun droit à l'erreur. La présence d'une épaisse mer de nuage me remonte le moral : hors de question de décoller dans ces conditions. Donnons nous une contenance en grignotant quelques cacahuètes. Tiens, quelques trouées apparaissent ici et là dans le manteau nuageux. Si seulement j'avais été moins con, j'aurais pris mon Astazou au lieu de ce proto merdique ! Qu'à cela ne tienne, nous déplions en attendant que la brise s'établisse. Quelques gonflages sur le plat pour m'apercevoir que -je l'avais oublié- le suspentage n'est pas bon. Il faut faire des modifications, l'aile ne monte pas ! Sous l'il horrifié de François, me voilà parti à démonter mon aile, passer une suspente de l'avant à l'arrière, un nud ici et là et autres broutilles. Sachant exactement ce qu'il y avait à faire, je ne rencontrai aucune difficulté mais impressionnai énormément mon compagnon.
    De nouveau quelques gonflages, tout va bien maintenant. De la mer de nuage ne restent que quelques résidus épars, nous pouvons décoller. Je décide de partir le premier, François me fera une sécu illusoire au bord du gouffre. Une rafale du sud imaginaire me laisse espérer une ultime excuse pour redescendre à pied mais non, aléa jacta est c'est parti.Billare
    Tout s'est bien passé et me voilà en l'air, 1000 m sous les pieds, une espèce de méduse mal gonflée au dessus de la tête. Un peu tendu au début, je prend peu à peu confiance, le proto ayant tout de même quelques petits vols sans problèmes à son actif. Je vise un nuage isolé, encore assez épais pour m'envelopper dans du coton durant une dizaine de secondes. Je comprends maintenant tout ce que l'on raconte au sujet des vols dans le brouillard ! Quelques virages engagés, une vitesse mini, à la limite du décrochage, tout va bien si ce n'est que la voile refuse obstinément de garder une pression correcte, même à vitesse max. Les ouvertures en forme de triangle devraient être dans l'autre sens pour mieux écoper l'air. Je me retourne pour voir François décoller ; même d'en bas c'est impressionnant ! Une approche en S dans une aérologie calme et rassurante et me voilà posé. Ouf ! Finalement, je ne sais pas si j'ai exorcisé quelque démon que ce soit durant ce vol, mais ça n'est sûrement pas le bon moyen ! Enfin, j'aurai quelque chose à raconter à mes enfants !Billare

     Accès: depuis le plateau Sanchèse, prendre le sentier, à droite de la cascade, qui donne accès au vallon d'Anaye. Depuis ce cayolar, remonter un couloir raide vers le sud-est jusqu'à la brèche qui sépare les deux Billare. Descendre environ 50 m dans le couloir est et remonter à gauche une cheminée et un suite de gros blocs jusqu'au sommet (plateau herbeux) ; traverser ce plateau jusqu'à son extrémité nord. Quelques pas de III, 3 h.
    Décollage,deux possibilités :

  • soit du plateau herbeux proprement dit vers Lescun. Un piton rocheux caractéristique, de quelques mètres de hauteur, en bordure de la face est, matérialise le décollage. Il est possible de décoller à droite ou à gauche de ce piton. Ce décollage, technique et engagé, ne laisse aucun droit à l'erreur. (difficulté IV+).
  • soit en redescendant de 150 m environ par le couloir à gauche du piton, de grandes pentes herbeuses offrent une aire d'envol beaucoup plus rassurante.

  • Le vol, l'aérologie : rien de particulier ; de probables grosses pompes dans la face en cas de décollage aux heures chaudes.
    Atterrissagesur le plateau Sanchèse au pied de la face, aucun problème. Si vous désirez tirer jusqu'à Lescun, repérage et autorisation d'atterrir sont indispensables.
    Dénivelée: 1400 m
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    39 - PIC D'ANSABERE (2377 M) ET CONTREFORTS DE LA PETITE AIGUILLE D'ANSABERE (2300 ENV.)

    François Carrafancq et sa Marboré au décollage
    .
    De Lescun, une route mène sans problème au parking de Lamary. Là commence la belle marche d'approche des aiguilles d'Ansabère. Repérer au passage tous les terrains d'atterrissage possibles depuis les prés de Lamary jusqu'aux cabanes d'Ansabe en passant par un beau plateau intermédiaire. Feuillages magnifiques et air pur garanti en automne, la meilleure saison pour voler ici (Ah, saisons belles qui passent !). Après les cabanes, continuer plein ouest vers le col de Pétragème (2082 m) d'où il est possible de décoller à moins que l'on ne préfère corser la difficulté en choisissant comme piste de décollage les contreforts mixtes (herbe plus rocher) de la petite aiguille.
    Décollage: en III sup de là ou bien depuis les dalles rocheuses sous le sommet du grand pic.
    Aérologie: les reliefs sont très acérés, de profonds couloirs font office de tuyères pour la moindre brise... pourtant il est bien tentant de passer entre les deux pointes de la petite aiguille ou de raser le fil du "rasoir", je veux dire de virevolter le long du spigolo d'Ansabère où une cordée, justement, tente elle aussi de se libérer de la pesanteur. Ne pas se frotter aux aiguilles par vent d'ouest ou de sud, attendre plutôt un petit est ou une bonne brise de pente dans l'axe, tourner large autour des reliefs et loin au dessus du col de Pétragème. Bref, compter sur une aérologie complexe et musclée, surtout en été.
    11-95. Back to Ansabère, avec les Pichery, il s'avère que le col de Pétragème est une véritable souflerie et qu'il ne doit pas faire bon s'y ballader quand il y a du vent. en dessous du Col, de nombreux emplacements permettent de décoller toutes orientations.
    Atterrissagefacile sur le plat intermédiaire, un peu plus complexe à Lamary.
    Dénivelée: 1000 à 1100 m, finesse 2 à 3, marche d'approche: 2 à 3 heures.
    Cf fiche site Parapente Mensuel numéro 5
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    40 - PIC D'AILLARY (2215M).

    Le pic d'Aillary se situe sur la ligne frontière et permet suivant les jours des vols vers la France ou l'Espagne.

     Accès:en 20 mn de marche évidente depuis le refuge d'Arlet.
    Décollageen III. Orientation nord. Le vol vers le refuge est dangereux, sans grand intérêt. Préférer une trajectoire plus euphorisante vers Belonce au nord-est jusqu'à un posé idéal avant l'étranglement du Pène d'Udapet (attention aux rouleaux derrière ce pic par forte brise de vallée). Ce vol se déroule entièrement dans le Parc National et les ours y pullulent, donc restez discrets !
    Pour le vol vers le sud, le décollage se fait aussi en direction de l'est. Franchir le col d'Arlet (sans problème avec de la hauteur et un vent faible) puis plonger vers le rio Aragon par dessus Aguas Tuertas (le jour où vous survolerez ce coin, vous comprendrez d'où vient ce nom !). Attention aux troupeaux, il y traine quelques taureaux, or, une fois posé, on n'avance pas vite en remorquant une voile !
    Atterrissage: le choix est immense, pas besoin de soigner l'approche ! Revenir par le col de la Contende ou de Couecq (voir autre vol). Pour agrémenter le retour, il y a plein de petits décollages possibles entre les pics d'Arri et d'Arlet.
    Dénivellé500 m, finesse 2.
    Le pic Rouge, également sur la crête frontière, offre le même genre de vol. (Rp P. Chevalier).
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    41 - PIC DE BURCQ (2105M).

    Ce sommet, lui aussi sur la crête frontière, est la pointe que l'on aperçoit pile dans l'axe de la vallée depuis l'atterrissage officiel d'Accous.

     Accès:par les cabanes de Caillau depuis le très beau plateau de Lhers qui domine au sud- est celui de Lescun, sur l'autre rive. Depuis le gîte de Lhers, monter au col de Saoubatou (1949 m). Traverser ensuite le col de la Cuarde (1980 m) en direction du col de Pau, jusqu'au sommet du Burcq (3 h de marche).
    Décollageen II sup, herbe et caillasses, en direction de l'est-nord-est.
    Aérologie:saine et souvent généreuse, vol d'arète jusqu'à Lhers ou Lescun.
    Atterrissageà côté du gîte.
    Dénivelée1100 m, finesse 5 avec plein de "vaches" possibles avant. Le parking au terminus de la route est à finesse 3.
    Autre vol possible dans la même zone: le Bricoutou, en volant vers Lescun. (Rp P. Chevalier).
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    42 - CRETES DE COUECQ (1900 M)

    Accès: au retour d'une randonnée Forges d'Abel-refuge d'Arlet, il est possible d'éviter la fastidieuse descente vers les Forges par un beau vol depuis les crêtes herbeuses que coupe une épingle caractéristique du chemin entre la traversée qui domine la cabane de Lapachouaou et le début de la descente raide vers les Forges.
    Décollage: en descendant un peu sur les croupes herbeuses, avant de hautes barres rocheuses, on choisit le lieu de décollage idéal (III engagé) qui domine de façon impressionnante la vallée Urdos/Forges. Un vol de 900 m de dénivelée pour 1,5 de finesse mène aux prés sous Sayerce (autorisation préalable) ou, en utilisant les vertus dynamiques des brises souvent puissantes dans ce secteur, jusqu'à Urdos (à plus de 5 de finesse). Nombreux posés possibles avant, mais comment concilier les aléas du cross et la nécessité d'autorisations préalables ?
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    42-1 Montagne de Banasse

    Il s'agit des montagnes rouges au dessus du vallon d'Aubise. Les vautours déollent tôt (10 h) de là haut et çà a l'air de monter. Alors on va y voir avec Daniel Deloter cet été 2003.
    Accès : approche enchanteresse depuis Aubise, on monte au col, puis on suit la crète vers le sud plutôt sur les flancs ouest, dans la foret de hêtres et les myrtilles. (2 heures)
    Déollage : ya le choix, grandes pentes herbeuses et plateau sommital éalement herbeux où on surprend un renard en train de chasser. On est en plein Parc National, y faut pas voler. Nous passons outre. Daniel décolle, monte 100 m au dessus (tiens, bizarre) et file vers le refuge d'Arlet où Dufraisse nous paye un coup à boire. (j'ai finalement réussi à monter moi aussi) Puis nous redécollons en espérant raccrocher les flancs ouest du Labigouer, mais impossible. Posés au fond du vallon retour à pied vers le col d'Aubise (1/2 h)
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    Mise à jour 30 October, 1995, et le 21/05/2006 parPierre PUISEUX.
    E-mailpierre@puiseux.name