Pic de Gar (1785 m)


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Type de vol : moyenne montagne.
Accès : au nord de Saint Béat, remonter vers Eup, puis le village de Bezins où l'on laisse la voiture (environ 700 m). Le sentier part du village et remonte jusqu'à un col au SW du Pic du Gar. Il passe sur le versant NW, et traverse sous le Pic pour remonter les pentes herbeuses jusqu'au sommet. (Environ 1100 m de dénivelé, 2 à 3 h).
Décollage : Toute orientation. Pour décoller vers le sud, partir du col 50 m en dessous du Pic lui même.
Carte IGN (au 1:50000 ) : carte Pyrénées n°5; Luchon, éditée par Rando Editions.
Aérologie, engagement, pièges à éviter : l'hiver, une brise descendante de 15-20 km/h peut arriver par le Val d'Aran et Saint Béat. Il est conseillé de poser dans la vallée principale. L'été en régime de brise établi, il est probable que le décollage est obligatoirement au nord ??
Date : 16-11-97
Description : avec Alain Blanchot. RV à 7 h à Saint Béat. Un vent violent (30/40 km/h) descend du Val d'Aran. Mon frère Bernard et mon neveu Alexis m'accompagnent, sans parapente. Rien à bouffer, rien à boire, pas de sac à dos... les touristes, quoi. Départ vers 8 h de la voiture, sommet vers 10 h. En montant nous entendons des coups de feu et croisons quelques chasseurs. Espérons que çà va bien se passer, car si c'est comme en vallée d'Aspe, on risque de se faire tirer comme des palombes !
Le vent est totalement tombé, en fait c'était de la brise descendante, particulièrement sensible dans le venturi de Saint Béat. Le décollage sans vent est assez délicat, nous gonflons vers l'ouest puis plongeons vers le sud dès que la voile est sur la tête. Nous partons en fait du col situé entre les deux sommets du Pic du Gar. Dès le décollage, on se trouve dans une zone de lames calcaires de 200 à 300 m, très spéctaculaires, et quelques thermiques nous font leur grâce. Cà remonte péniblement au dessus du décollage, petit survol de Bernard et Alex qui prennent des photos, puis nous partons vers le SW et le Pic du Puy Menteux. En passant, je survole trois que j'avais d'abord pris pour des isards. Un gars, au bistrot de Chaum, nous dira plus tard que la réserve de chasse est louée pour 10 ans par des dentistes et médecins bordelais, pour la modeste somme de 250 000 FF.
Les conditions thermiques sont très faibles, mais c'est quand même toujours un régal de voler dans un coin que l'on découvre de cette manière. Posés après une demi heure de vol sur le terrain de foot du village de Chaum, la brise est toujours descendante dans les derniers 100 m (environ 15 à 20 km/h) ; une ligne haute tension à droite et une zone sous le vent à gauche : la marge de manoeuvre n'est pas très large, cet atterro n'est pas très confortable. Un autochtone  nous accueuille et nous explique que l'été, ceux qui volent là vont s'appuyer en brise sur la montagne de Rié au sud, puis... Nous reviendrons.
En été, je pense que le posé à Bezin doit être sous le vent de la brise et assez turbulent.
Ma soeur Christine me dit qu'elle s'est faite brasser une fois (il y a une dizaine d'années) par vent du sud sous le vent du Cap de Mont.

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Mise à jour 17-11-97 et le 19/05/2006 par Pierre PUISEUX.
E-mail pierre@puiseux.name